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DUSSAU Georges
DUVOISIN Michel
DYF Marcel
Honore DAUMIER
Voir notre collection disponible de cet artiste ici.
France
1808 - 1879
Réalisme
DAUMIER Honore

Absorbé par son œuvre de lithographe, Daumier se mit assez tard à la peinture. Il a particulièrement dessiné et illustré les thèmes de théâtre, le jeu des artistes, leurs gestes outrés, leurs attitudes, qu’il note avec rapidité subtile du journaliste. Il saisit non seulement les acteurs, mais une partie de la salle. Tel plus tard Degas et Toulouse-Lautrec, il aime la lumière artificielle de la scène, qui accuse les caractères des visages et des silhouettes. Avant les impressionnistes il possède ce sens de la « modernité », définie par Baudelaire, qui l’admirait beaucoup. Daumier fut avant tout un virulent caricaturiste politique et un implacable scrutateur des mœurs de son temps, il est, comme souvent le Français, psychologue et moraliste. On comprend mieux dès lors pourquoi, très tôt, et au mépris de l’évidence même imposée par une exposition rétrospective organisée à Paris en 1878, à la veille de sa mort, une certaine critique n’a voulu voir en Daumier que le talentueux humoriste – et un peintre manqué! – tandis que ses laudateurs colportaient avec effusion l’image tout aussi réductrice d’un génie incompris et poursuivi par la misère. Or, comme on le verra, l’activité politique de l’artiste fut de courte durée, son engagement limité. Si, dans sa production lithographique, Daumier fut révolutionnaire, c’est moins à travers les thèmes que lui dictaient les circonstances que par les qualités expressives inhérentes à sa manière; s’il le fut dans sa peinture qu’admirait Picasso, voire dans son œuvre sculpté dont Giacometti lui-même soulignait les mérites, c’est par des intuitions plastiques et un approfondissement humain qui ont fait de lui un visionnaire et l’un des fondateurs de l’"art moderne".


Honoré Daumier naquit à Marseille le 26 février 1808 et fut baptisé trois jours plus tard en l’église Saint-Martin, voisine du domicile familial. Son père, Jean-Baptiste, exerçait la profession, peu lucrative à l’époque, de "vitrier", c’est-à-dire d’encadreur et de peintre décorateur: ce point n’est pas sans importance au regard de l’idée, fort répandue au début du XXe siècle, d’un Daumier issu de rien, sorte de génie pur et sans racines. Que Daumier ait été le fils de simples artisans jette d’autre part quelque lumière sur sa relation personnelle, si humble et si grave, au métier d’artiste.

Jean-Baptiste Daumier, qui se croyait poète, ambitionnait une carrière littéraire; en 1814, renonçant à son gagne-pain, il vint à Paris pour y tenter sa chance. En vain car ses médiocres recueils de vers et sa tragédie, Philippe II , représentée à ses frais en 1819 dans le petit théâtre de la rue Chantereine, ne lui valurent qu’un piètre succès d’estime. La famille Daumier semble avoir connu à Paris de réelles difficultés financières. Aussi, en dépit de son attirance précoce pour le dessin, Honoré dut-il bientôt contribuer à la subsistance des siens. En 1820 – il a à peine douze ans –, on le trouve employé comme saute-ruisseau chez un huissier, puis, l’année suivante, comme commis chez Delaunay, libraire et éditeur au Palais-Royal. Attentif au monde par instinct, avant de l’être par profession, il découvre alors le microcosme parisien: le monde de la justice, tout d’abord, dont plus tard il ne devait cesser de fustiger l’hypocrisie; puis, sous les galeries du Palais-Royal, la foule pittoresque et interlope décrite par Louis Léopold Boilly (1761-1845) dans de minutieux tableaux; au hasard de ses courses, enfin, le petit peuple des rues, des quais et des boutiques. L’univers de Daumier était en place.

Dès 1821, d’ailleurs, profitant des quelques loisirs que lui laisse son emploi, Honoré commence à étudier le dessin. Grâce à son père, qui avait dédié au célèbre fondateur du musée des Monuments français l’une de ses poésies, il reçoit d’Alexandre Lenoir, ancien élève de David, ses premières leçons de peinture. Il fréquente aussi le Louvre, s’attarde en la compagnie de Rembrandt, de Rubens et de Titien, admire la sculpture antique, et s’essaye à la copie des maîtres. La fortune semble lui sourire: au même moment, en effet, il rencontre Charles Ramelet, un modeste peintre de genre, qui l’initie au métier de lithographe. La première planche connue de Daumier, éditée par G. Engelmann, date de 1822: une voie se dessinait, qui allait permettre à l’artiste de concilier sa vocation avec des impératifs plus prosaïques. Les années suivantes, celles de l’adolescence, sont à tous égards décisives: entre 1823 et 1828, Daumier fréquente l’académie de dessin ouverte par Suisse, un ancien modèle, dans un local désaffecté de la rue Saint-Denis. Il s’y lie d’amitié avec quelques artistes épris d’idéaux révolutionnaires: Auguste Préault – qui, dit-on, l’incita à pratiquer la sculpture –, le peintre Jeanron et peut-être Raffet. Parallèlement, il complète son apprentissage de lithographe chez le Marseillais Z. Béliard, pour lequel il prépare les pierres et exécute anonymement quelques planches dans le goût du jour: des portraits de célébrités, principalement, d’un style encore impersonnel et emprunté, suffisamment habiles en tout cas pour lui valoir de collaborer, vers 1829-1830, à La Silhouette , l’un des premiers journaux de caricatures, où il côtoie Gavarni, Henri Monnier et, parmi les rédacteurs littéraires, Honoré de Balzac.

La scène politique

La réputation de Daumier va se jouer entre les deux mouvements populaires de 1830 et de 1848. Stimulé, en effet, par le choc des Trois Glorieuses, auxquelles l’artiste participe aux côtés de ses bouillants amis, et par l’effervescence politique et sociale qui caractérise ensuite le règne du "roi bourgeois", le prodigieux talent de Daumier pour la satire et la caricature éclate alors au grand jour. À l’origine de cet essor fulgurant, un homme paraît avoir exercé un rôle capital: Charles Philipon, directeur du plus célèbre journal de satire politique de l’époque, La Caricature , fondé le 4 novembre 1830, l’"enragé Philipon", auquel nous sommes redevables de la fameuse représentation de Louis-Philippe en poire. Daumier, rappelons-le, compte parmi les tout premiers collaborateurs de La Caricature : d’emblée, ses lithographies y connaissent le succès, mais cette tendance se confirme autour de 1831-1834, lorsque, à la demande de Philipon, il réalise, pour la vitrine du journal, une série de bustes charges en terre crue colorée représentant quelques-uns des membres les plus en vue de la droite politique: ministres et députés conservateurs, journalistes gouvernementaux et familiers du monarque, tous violemment hostiles à la presse républicaine, voire au mouvement romantique, aux tendances les plus avancées de l’art et de la littérature. Exécutés de mémoire, en atelier, et non point sur le motif, ni même, vraisemblablement, d’après des dessins, ces petits bustes, qui servirent d’abord à Daumier de modèles pour ses portraits lithographiés, sont pleinement révélateurs de l’esprit qui anime, à cette époque, le style de l’artiste. En accusant les particularités physionomiques de ses personnages, Daumier, certes, les ridiculise, mais, au-delà, il révèle leur personnalité profonde, dénonçant du même coup la corruption du système qu’ils incarnent. Le "réalisme" de Daumier est ici tout entier en germe: réalisme tiré tantôt dans le sens de la satire, tantôt dans celui de la méditation poétique et grave, mais qui toujours force les apparences pour rendre tangible l’essence de la condition humaine, constamment ballottée entre le drame héroïque et douloureux, et la farce grotesque. À ce stade, la dérision pouvait saper les bases mêmes du régime et tournait en quelque sorte au crime: de fait, la publication, en décembre 1831 et août 1832, de deux superbes lithographies stigmatisant les vices de la monarchie louis-philipparde, Gargantua et La Cour du roi Pétaud , valut à l’artiste de comparaître devant la cour d’assises et d’être incarcéré six mois à la prison Sainte-Pélagie, puis à la maiso ...

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